pour se payer leur fourniture scolaire, les filles se reconvertissent en marchandes ambulantes à ziguinchor

2 novembre 2012

pour se payer leur fourniture scolaire, les filles se reconvertissent en marchandes ambulantes à ziguinchor

Ziguinchor : vacances 2012

Pour payer leur scolarité et se payer de fournitures.

 

De jeunes filles se reconvertissent en marchandes ambulantes.

 Elles sont de filles, collegiennes, et lyceennes. La moyenne d’age varie entre 15 et 23 ans. Elles, pour l’ecrasante majorite sont natives de ziguinchor, et issues de familles demunies. Pour etre à l’abri du besoin pendant les vacances, et venir en aide à leurs parents, elles se lancent la vente de produits, à savoir de detergents, de cartes de credits ou de puces. Cependant, cette tache, n’est pas du tout repis pour ces dernieres. Qui soulignent etre victimes de drague souvent de leurs employeurs, des clients, qui leur font du chantage avant d’acheter leurs marchandises .

 

 Oumou , la vingtaine bien epanouie, qui detonne dans sa jube de couleur verte,et jaune assortie d’un haut de la meme couleur, attend impatiemment sous le soleil ses rares clients qui viennent chaque matin se procurer de cartes de credit. Elle explique sa nouvelle reconversion.

 « Mon père est un retraite. Il n’a plus les moyens de me payer les frais d’scolarité, et les fournitures » explique t elle. Car, ajoute elle, je ne suis pas la seule fille de mon père. On est 14 enfants, et plus mes cousins qui logent chez nous. Et par consequent, la tache est difficile pour mes parents de nous prendre en charge totalement.

  Pour Oumou, ce travail paie bien meme si , souvent , elle est victime de dragues de ses employeurs, et les regards des passants qui la qualifient de fille facile.

 « pour bien gagner dans cette vente, on est obligee d’avoir le sourir pour attirer la clientele, surtout les hommes. Cependant, certains de nos clients en abusent, en nous considerant comme de fille facile. Ils (clients) nous font des chantages pour acheter nos produits », a-t-elle dit.

  De l’avis d’Oumou, d’autres pour les appâter, les invitent meme de leur rejoindre à leur domicile soit disant qu’ils sont occupes par leur activite arguant qu’ils ne peuvent pas passer.

  Son amie , Françoise qui travaille pour une societe de telephonie mobile, d’enfoncer le clou.

 A l’en croire, beaucoup sont ceux, qui au premier contact faisant semblant d’etre un client fidele, mais, en intervalles de quelques jours, ils jettent leurs flammes.

  « Chaque jour que Dieu fait, on reçoit des déclarations d’amour de la part de certains de nos clients. Et si vous refusez, ils ne reviennent plus acheter chez vous », a-t-elle fait savoir. Avant de poursuivre « ils ne sont mus que pour propre interet ».

  Plusieurs collegiennes et lyceennes, des familles demunies exercent de petites activites generatrices de revenus . l’argent amasse, leur sert de frais d’scolarite. Pour trouver de fonds afin de demarrer ses activites, ou pour etre recrute dans une entreprise, ces dernieres doivent franchir plusieurs etapes. Qui souvent sont parchemees de pieges.

 « j’ai vu des patrons d’entreprises qui vous proposent de passer avec au lit avant qu’ils ne vous une recrutent. Je devais etre à un poste beaucoup plus juteux que celui que je detiens. Mai, j’ai refuse face aux avances d’un patron qui m’a invitee de lui tenir compagnie dans un hotel de la place histoire de prendre avec lui un pot ».

  Anna, eleve en classe de 3e , a vecu une aventure similaire que celle de Françoise.

« c’est apres etre recrutee, que mon employeur a voulu abuse de moi. Ce que j’ai refuse categoriquement. Par consequent, mon salaire est revu en baisse. Ce que j’ai accepte. , je n’avais pas d’autres moyens.   L’argent que je gagne me permet d’acheter de cahiers, livres et mes scolarite. Je parviens aussi à aider mes freres qui sont à l’ecole primaire. C’est une façon pour moi d’aider mes parents qui peinent à joindre les deux bouts ».

   Pelagie, quant à elle , est tombee dans le piege d’un de ses clients qui s’est abusee d’elle.

 « franchement, je ne sais pas comment l’expliquer. Mais, je suis tombee amoureux d’un de mes clients qui m’a choyée de petits cadeaux. Et, qu’il continue de le faire. Par contre, cela ne m’a poussee à abandonner mes activites. Avec cet argent, je parviens à acheter d’habits neufs, et de fournitures. De ce fait, je n’ai envie à mes condisciples pendant l’ouverture des classes », nous a-t-elle confies.

  La plus grosse vente est renumeree à 2000F

2000 balles, c’est la somme octroyee aux ambulantes qui ont effectue la plus grosse vente dans la journee. Un fait que certaines employee d’une societe de telephonie mobile, et d’un magasin specialise dans la vente des detergents.

  « on parvient à peine d’avoir ces deux mille. Car, il faut vendre plusieurs articles pour parvenir à avoir cette somme dérisoire », peste cette fille, qui a prefere parler sous le saut de l’anonymat. Elle rencherit « c’est la pure exploitation. Imaginez, avec la conjoncture qui sevit à ziguinchor, trouver des acheteurs revele d’un casse tete.  Mais, on est obligee d’accepter, car, on a pas d’autres moyens ».

  Stoïque, l’est cette fille, qui entend ne pas baisser les bras. Car, selon elle, Dieu va l’assister un de ces jours.

 « je ne me decourage pas. Cette situation à laquelle je suis confrontee, est passagere. Elle sera un mauvais souvenir pour moi un jour viendra », indique t elle.

 

  Un travail juge pénible.

 

 Ce nouvel emploi, ces filles le qualifie tres penible. Si l’on en croit à certaines, il faut avoir le courage pour l’exercer.

« nos condisciples se moquent parfois de nous si nous nous rencontrons dans les arteres de la ville. Et, d’autres, plus compréhensives, nous encouragent et nous felicitent », explique Fatou.

  Mieux, ajoute Fatou, « il n y a pas de saut metier. Seul le travail paie. Je ne quemande pas, je ne me prostitue pas. Je gagne ma  vie à la sueur de mon front. Je ne vois pas pourquoi, je me cacherais ».

 

  Anta Faty, et Juliette, toutes eleves, vendent des effets de toilettes. Si la premiere a la chance d’avoir une cantine, la derniere, quant à elle sillonne des rues de la ville à la recherche de clients. Elle narre ici les péripéties qu’elle fait face quotidiennement sur le terrain.

 « chaque jour, je me leve à six heures du matin pour rallier d’abord la boutique de mon fournisseur. Apres, sans prendre le petit dejeuner, je me dirige vers les coins, où je pense trouver quelques clients. C’est souvent devant les banques et bureaux sis sur l’avenue Jean Paul2.

  L’apres midi, apres une pause de quelques minutes, j’squattent les rues, et les restaurants » explique t elle.

  La difference entre juliette et les premieres citees, elle n’est pas assujettie à un resultats immediat, autremendit, elle n’est pas payee à la tache. Elle a un cachet à la fin du mois.

  « je suis chaque fin du mois par mon fournisseur. Le cachet n’est pas consistant, mais je me contente avec », souligne t elle.

 

 

  

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