Balantacouna a faim à cause de l’Etat Chaotique de la route nationale 6

9 octobre 2012

Balantacouna a faim à cause de l’Etat Chaotique de la route nationale 6

Diembereng,  ou la contree de la civilisation des peuples AWatt.

 

 Situé à l’extreme sud du departement d’oussouyer, dans la region de ziguinchor, ce mythique, renferme beaucoup de mystere sur le plan de la civilisation. Essentiellement compose de diola , ou le peuple Awatt, il conserve toujours malgre l’agression sans de la civilisation europeenne, les pratiques anciennes. Les fetiches, la danse traditionnelle, la riziculture sont jusqu’à present bien ancres dans cette societe.

 

 Diembereng, ce village bien chante par pas mal d’artistes, peint par plusieurs artistes plasticiens, continue d’attirer beaucoup de curiosité. De par sa nature verdoyante, ses colines, et ses nombreux fetiches mais aussi de par sa culture qui donne , c’est le charme qui attire le plus de monde à visiter cette contree du departement d’oussouye.

  Cette contree, essentiellement composee de peuple d’Awatt, est par ailleurs visitee par plusieurs saints du senegal, à savoir le Saint Homme Seydina Limamou Laye, El Hadji Oumar Tall, ce dernier qui a meme laisse ses traces, avec le puit qu’il cresse , dont il y faisait ses ablutions durant son sejour. Aujourd’hui, ce puits est devenu le point d’attraction aussi bien des chretiens, musulmans comme animistes.

 De l’avis de certains riverains, il renferme de nombreux secret . et quiconque, prend un bain avec l’eau de ce mysterieux puits, voit ses prieres exhaussées par le tout puissant.

  C’est pourquoi, le festival des rizieres qui y organise chaque annee, est un moment fort pour des milliers de personnes , venues de tous les coins du monde à rallier ce village.

« venir dans ce village, qui n’est pas un village ordinaire, c’est un territoire ouvert à toute initiative de culture et d’art, tout cela revet pour moi une triple signification. C’est un moment d’echanges artistiques entre les visiteurs. Mais aussi, la revalorisation de la culture du peuple Awatt, plus precisement du peuple Diola de toute la region naturelle de casamance ». explique le president de l’association de Kamanu, Jean Sibundu Diatta, l’initiateur dudit festival qui reunit chaque annee des milliers de visiteurs.

   Le mot Diembereng, selon le conservateur du musee du village vient du mot peulh Ehembereng, qui signifie « une hute » un lieu pour se reposer. A partir, ce revelation, le village de Diembereng, ces premiers habitants furent les peulhs de Guinee Konacry, ressortissant du village de Mali yembereng.

  Pour d’autres personnes interpellees sur la question , soulignent que c’est une mal deformation. Selon elles, les colonisateurs avaient du mal à prononcer ce mot, et par consequent, le mot diembereng est l’appelation du village. Mais, dans le peuple d’Awatt, le vrai nom de diembereng est « Diouwatt » en langue Kouwatay, le dialecte qui est parle par les diola de cette contree du Kassa.

 Le peuple Awatt, ce n’est pas seulement à Diembereng qu’on les trouve. Il est un peu partout dans la communaute rurale.

« bouyouye, etama boudial, boucottou diola, gnikine sont tous de la grande famille du peuple awatt. Ils partagent le meme dialecte, la même civilisation, pour ne pas dire de culture ». explique Ousmane karfa Diatta, le conservateur du musse de Diembereng.

   Ce  chef lieu de communauté rurale qui polarise vingt un village, possede aussi une administration locale. Où, les sages du bois veillent à la securité du village. Les differends sont resolus par ces derniers. A diembreng, aucun fils du village n’a le droit de porter plainte contre son frere. La police locale, est là pour veiller à tous les conflits, et prone le dialogue et le pardon entre les villageois.

  Le village est organise par une structure de veille qui permet que la sagesse et le respect soit prone par tout le monde. Tous les droit humains sont respectes. Les adultes donnent le maximum de respect aux vieux. Et que la hierarchie soit respectee par tout le monde. Le choix des sages ne se fait pas hasardeusement. C’est soit pas l’heritage. En effet, les instances de decision, les sages pronent une concertation , mais des decisions personnelles.

« le comite veille à l’education des jeunes pour la sauvegarde du patrimoine culturel .l’ecole française agresse notre civilisation, surtout celle des jeunes. C’est pourquoi, nous les sages du villages veillent au respect de la civilisation du village de Diembereng. Ce qui fait, un habitant de ce village, nonobstant sa position et niveau d’etude, respecte les regles etablies par l’administration locale. C’est pourquoi, ici, on ne peut pas reconnaitre un intellectuel ou un analphabètes. Tout le monde est assujetti aux lois sociales etablies par cette administration du village » renseigne le gardien du temple du peuple Awatt.

   L’origine du peuple Awatt, suscite pas mal de questionnement. Ce jeune, gardien du temple, dans son argumentaire a du mal à repondre à notre question sur la provenance qui de ce peuple. Cependant, il a fait un parallelisme entre la culture zoulou de l’Afrique du sud, et le peuple qui ont presque le meme mode de vie.

 « Dans mes recherche anthropologique, j’ai decouvert beaucoup de similitude entre nos deux peuple, à savoir celui des zoulou et les diola awatt de diembereng ».

  Par ailleurs, pour d’autres, meme s’ils meconnaissent l’origine de ce peuple, expliquient que Diembereng, est essentiellement compose de Diolas venus de trois entites d’ethniques du departement d’oussouye, à savoir le village d’Essaout, d’oukout, et celui de Samatite.

« ce sont des contrees qui ont les memes realites », relate Mr Diatta.  Qui entend se rendre en Afrique du sud, pour ses recherches afin d’enlever ce mystere sur l’origine du peuple Awatt.

  « il y a une ressemblance terrible entre les zoulous et les diola de Diembereng. Non seulement sur l’animisme, la religion traditionnelle,  culturel, mais aussi la manière de penser » conclue notre interlocuteur.

   La reincarnation de l’ame et l’animisme bien ancre à Diembereng.

  Diembereng, est village dont la quasi totalite de ses habitants sont animistes, meme si , aujourd’hui on note l’arrivee des religions revelees pratiquées par peu de personnes. De l’avis d’ousmane Karfa Diatta, la reincarnation de l’ame est bien reelle dans cette societe.

« la reincarnation est partie du temple  du culte animiste. Ce n’est pas tout le monde qui est habilite à entrer dans ce lieu de culte. Seul le « Assempoul » qui est neuveu en diola, a le droit d’entrer dans ce lieu de culte.c’est à ce dernier toute decision que doit etre prise dans ce temple. Dans ce lieu de culte que les ames se retrouvent. L’ame du diola sera pechee dans les nuages tenebres ».

 Selon, Mr Diatta, la mythologie Awatt, le diola ne croit pas à l’au-delà, c’est-à-dire au jugement dernier.

« Dieu, ne va pas jeter sa creature enfer, l’homme qu’il a tant cheri, aime . »  la reincarnation est une realite, « on peut trouver vivant, quelqu’un qui est déjà mort dans d’autres villages. Ces morts, ne font que purger leur peine apres avoir commis des pechés sur terre. Ils font leur retour une fois que cette punition est terminee, sous d’autres formes ». a-t-il expliqué, notre interloculteur.

  « pour purifier l’ame, le Assampoule, ou le neuveu, est charge de verser du vin sur le corps du defunt ou de la defunte afin de demander les aïeules de veiller sur le mort. Et, cette intervention du neuveu, « permettre aux defunts(es) de revenir sur terre. On ne se  reincarne pas en arbres, ou en animal, mais en homme, et vers d’autres horizons » confie notre source.

  Contrairement au Bouhsime, l’animisme chez les awatt, est une pratique rituelle qui se fait quotidiennement dans les lieux de culte.

  Les awatt donnent une importance sans faille à leur culture. Le dialecte « le koitaye » qui est parle dans ce village, est un moyen pour ces derniers de se distinguer , ou se faire connaitre entre eux.

    La lutte, sport roi à Diembereng.

 

  Malgre la predomiance du football, considere comme sport roi au senegal, la lutte l’un des pans de la culture des awatt. C’est la lutte sans pratique qui y est pratiquee. C’est un moment fort pour ce peuple. Contrairement à la lutte avec frappe dont le vainqueur est recompensé à coup de millions, à Diembereng, ce sport est un moyen pour ces pratiquants , un moyen d’honorer sa famille , son village.

« un lutteur terrasse, est une honte pour toute la communaute. Le vaincu peut meme se suicider à cause de la honte qu’il a provoquee au sein de sa famille ou de son village apres sa chute » explique Mamadou Lamine Tamba, notable du village.

  La lutte à Diembereng, n’est pas violente. C’est une occasion pour raffermire des liens entre villageois, meme si l’esprit concurrentiel domine. De temps à autres, les villages de deplacent dans un autre pour des sceances de lutte. Durant trois, les jeunes lutteurs se rivalisent d’ardeur de leur talent en defendant l’image de leur contree.

   Par ailleurs, le respect des anciens, est bien une realite bien ancree dans la societe du peuple awatt.

« quelque soit ton rang social, ton niveau d’etude, ou le poste que tu occupes, la hierarchie est respectee. On ne peut pas reconnaitre les pauvres ou les nantis. Tout le monde respecte son proche quelque soit son rang ».

   La circoncision pratiquee, l’excision bannie.

  la circoncision, est une grande ecole, ou un passage oblige pour tout homme awatt . autremendit, c’est une porte d’entree vers le monde des hommes. C’est à partir de cette etape, qu’un homme peut prendre part aux instances de decisions.

  C’est aussi le sesame pour penetrer à l’interieur des leiux de culte animiste. C’est la sagesse qui est enseignee dans le bois sacre. Et, cela induit au diola awatt le respect de la personne, des lois locales. Et bien d’autres vertus y sont enseignées dont les femmes ne doivent pas connaitre.

  Cependant, l’excision est considere comme un tabou dans le village. Cette pratique selon les personnes du troisiéme interpellees, n’a jamais eu lieu dans ce village millenaire. Elle est interdite, le awatt ne la connait pas.

 « une vielle dame m’a traite de monstre quand je lui ai pose la question de savoir pourquoi l’excision n’est pas pratiquee à Diembereng ». indique Ousmane karfa Diatta, le conservateur du musee.

  La riziculture, seule activite des awatts.

  Pour vivre, le awatt ne compte sur la riziculture. La faim ou le manque de nourriture, le awatt ne le connait pas. Douze mois sur douze, l’aliment de base reste le riz. D’ailleurs, c’est qui explique l’appellation que porte le festival qui y est organise chaque annee et qui draine des milliers de personnes venues de tous les coins du monde entier. C’est le riz qui est servi à tout etranger qui debarque dans ce ville.

« la riziculture occupe une importance capitale dans la vie du peuple awatt. C’est l’aliment de base des populations . les gens ne connaissent pas d’autres que le riz. Du matin comme le soir, c’est l’aliment qui est servi ».selon Mr Diatta.

La riziculture, est un moyen de sauvegarder l’ecosysteme . les methodes d’irrigation permettent, permettent la sauvegarde de l’ecosysteme.

    L’animisme, premiere religion.

 

 L’animisme, est la premiere religion pratiquee à Diembereng, apres viennent le christianisme et l’islam ; nonobstant cette dominance de l’animisme, la laïcité est respectee par tout le monde. Chaque communauté est libre de pratiquee sa religion.

« El H. Oumar Tall est passe par là , et son puits continue de faire l’attraction de tout le monde, aussi bien des animistes, chretiens comme musulmans.  Ce dernier a beaucoup fait dans la propagation de la religion musulmae dans le kassa . Limoulaye Al Mahdi aussi a sejourné à Diembereng, ce qui tout le charme de ce village .

  Le vin de palme, une boisson tres prisee.

Le vin de palme, communement appele vin des pauvres, est beaucoup consomme par les population de Diembereng. hormis sa simple consommation, il est utilise dans toutes les ceremonies. Il est servi dans les baptemes, les temples, mariages et les fetiches. A Diembereng, c’est rare de voire les jeunes entrain de prendre du the , c’est le vin de palme qui est servi dans à travers les grands places en longueur de journee.

« les mamans servent du vin de palme à leurs petits enfants, c’est pour vous montrer, que ce liquide est bien ancre dans nos coutumes. La recolte du vin de palme, uniquement dans en casamance, et particulirement en basse casaamance ». de l’avis des personnes interrogees, il est à l’origine du renforcement de la capacite intellectuelle, c’est pourquoi, selon ces dernieres, il n’est pas rare de voir les grandes meres servir du vin à leurs petits enfants.

« les enfants qui vivent avec leurs grands parents, deviennent super intelligents », explique Mr Diatta.

 

  Le Ekonkon, une musique populaire et religieuse .

 Le ekonkon est une variete de musique tres celebre à Diembereng, pour ne dire que c’est la pricipale musique. Malgre sa popularite, cette danse renferme d’enormes mystere autour d’elle. Il y a une classe sociale habilitée à pratiquer cette danse. Dans la gent masucline, seul les personnes agees, sont autorisees à danser la musique ekonkon dans les ceremonies funeraires.

  Par contre, au niveau de la gent feminine, lors des ceremonies religieuses, seules femmes mariees pratiquent cette danse.

« une femme non initiee, ou sans enfants, ne peut en aucun cas particper à cette danse. Il faut etre une femme mariee et avoir des enfants pour participer,des conditions pour assister à la danse ekonkon » souligne une jeune fille repondant du nom de Martine Diatta.

  Cependant, la danse ekonkon est tres rependue dans cette partie du kassa. Dans les ceremonies festives, ou le depart des lutteurs vers l’arene, ou devant le roi, c’est la seule musique dansee par tout le village.

 Amine sagna

 

 

 

 

 

 

 

Diembereng,  ou la contree de la civilisation des peuples AWatt.

 

 Situé à l’extreme sud du departement d’oussouyer, dans la region de ziguinchor, ce mythique, renferme beaucoup de mystere sur le plan de la civilisation. Essentiellement compose de diola , ou le peuple Awatt, il conserve toujours malgre l’agression sans de la civilisation europeenne, les pratiques anciennes. Les fetiches, la danse traditionnelle, la riziculture sont jusqu’à present bien ancres dans cette societe.

 

 Diembereng, ce village bien chante par pas mal d’artistes, peint par plusieurs artistes plasticiens, continue d’attirer beaucoup de curiosité. De par sa nature verdoyante, ses colines, et ses nombreux fetiches mais aussi de par sa culture qui donne , c’est le charme qui attire le plus de monde à visiter cette contree du departement d’oussouye.

  Cette contree, essentiellement composee de peuple d’Awatt, est par ailleurs visitee par plusieurs saints du senegal, à savoir le Saint Homme Seydina Limamou Laye, El Hadji Oumar Tall, ce dernier qui a meme laisse ses traces, avec le puit qu’il cresse , dont il y faisait ses ablutions durant son sejour. Aujourd’hui, ce puits est devenu le point d’attraction aussi bien des chretiens, musulmans comme animistes.

 De l’avis de certains riverains, il renferme de nombreux secret . et quiconque, prend un bain avec l’eau de ce mysterieux puits, voit ses prieres exhaussées par le tout puissant.

  C’est pourquoi, le festival des rizieres qui y organise chaque annee, est un moment fort pour des milliers de personnes , venues de tous les coins du monde à rallier ce village.

« venir dans ce village, qui n’est pas un village ordinaire, c’est un territoire ouvert à toute initiative de culture et d’art, tout cela revet pour moi une triple signification. C’est un moment d’echanges artistiques entre les visiteurs. Mais aussi, la revalorisation de la culture du peuple Awatt, plus precisement du peuple Diola de toute la region naturelle de casamance ». explique le president de l’association de Kamanu, Jean Sibundu Diatta, l’initiateur dudit festival qui reunit chaque annee des milliers de visiteurs.

   Le mot Diembereng, selon le conservateur du musee du village vient du mot peulh Ehembereng, qui signifie « une hute » un lieu pour se reposer. A partir, ce revelation, le village de Diembereng, ces premiers habitants furent les peulhs de Guinee Konacry, ressortissant du village de Mali yembereng.

  Pour d’autres personnes interpellees sur la question , soulignent que c’est une mal deformation. Selon elles, les colonisateurs avaient du mal à prononcer ce mot, et par consequent, le mot diembereng est l’appelation du village. Mais, dans le peuple d’Awatt, le vrai nom de diembereng est « Diouwatt » en langue Kouwatay, le dialecte qui est parle par les diola de cette contree du Kassa.

 Le peuple Awatt, ce n’est pas seulement à Diembereng qu’on les trouve. Il est un peu partout dans la communaute rurale.

« bouyouye, etama boudial, boucottou diola, gnikine sont tous de la grande famille du peuple awatt. Ils partagent le meme dialecte, la même civilisation, pour ne pas dire de culture ». explique Ousmane karfa Diatta, le conservateur du musse de Diembereng.

   Ce  chef lieu de communauté rurale qui polarise vingt un village, possede aussi une administration locale. Où, les sages du bois veillent à la securité du village. Les differends sont resolus par ces derniers. A diembreng, aucun fils du village n’a le droit de porter plainte contre son frere. La police locale, est là pour veiller à tous les conflits, et prone le dialogue et le pardon entre les villageois.

  Le village est organise par une structure de veille qui permet que la sagesse et le respect soit prone par tout le monde. Tous les droit humains sont respectes. Les adultes donnent le maximum de respect aux vieux. Et que la hierarchie soit respectee par tout le monde. Le choix des sages ne se fait pas hasardeusement. C’est soit pas l’heritage. En effet, les instances de decision, les sages pronent une concertation , mais des decisions personnelles.

« le comite veille à l’education des jeunes pour la sauvegarde du patrimoine culturel .l’ecole française agresse notre civilisation, surtout celle des jeunes. C’est pourquoi, nous les sages du villages veillent au respect de la civilisation du village de Diembereng. Ce qui fait, un habitant de ce village, nonobstant sa position et niveau d’etude, respecte les regles etablies par l’administration locale. C’est pourquoi, ici, on ne peut pas reconnaitre un intellectuel ou un analphabètes. Tout le monde est assujetti aux lois sociales etablies par cette administration du village » renseigne le gardien du temple du peuple Awatt.

   L’origine du peuple Awatt, suscite pas mal de questionnement. Ce jeune, gardien du temple, dans son argumentaire a du mal à repondre à notre question sur la provenance qui de ce peuple. Cependant, il a fait un parallelisme entre la culture zoulou de l’Afrique du sud, et le peuple qui ont presque le meme mode de vie.

 « Dans mes recherche anthropologique, j’ai decouvert beaucoup de similitude entre nos deux peuple, à savoir celui des zoulou et les diola awatt de diembereng ».

  Par ailleurs, pour d’autres, meme s’ils meconnaissent l’origine de ce peuple, expliquient que Diembereng, est essentiellement compose de Diolas venus de trois entites d’ethniques du departement d’oussouye, à savoir le village d’Essaout, d’oukout, et celui de Samatite.

« ce sont des contrees qui ont les memes realites », relate Mr Diatta.  Qui entend se rendre en Afrique du sud, pour ses recherches afin d’enlever ce mystere sur l’origine du peuple Awatt.

  « il y a une ressemblance terrible entre les zoulous et les diola de Diembereng. Non seulement sur l’animisme, la religion traditionnelle,  culturel, mais aussi la manière de penser » conclue notre interlocuteur.

   La reincarnation de l’ame et l’animisme bien ancre à Diembereng.

  Diembereng, est village dont la quasi totalite de ses habitants sont animistes, meme si , aujourd’hui on note l’arrivee des religions revelees pratiquées par peu de personnes. De l’avis d’ousmane Karfa Diatta, la reincarnation de l’ame est bien reelle dans cette societe.

« la reincarnation est partie du temple  du culte animiste. Ce n’est pas tout le monde qui est habilite à entrer dans ce lieu de culte. Seul le « Assempoul » qui est neuveu en diola, a le droit d’entrer dans ce lieu de culte.c’est à ce dernier toute decision que doit etre prise dans ce temple. Dans ce lieu de culte que les ames se retrouvent. L’ame du diola sera pechee dans les nuages tenebres ».

 Selon, Mr Diatta, la mythologie Awatt, le diola ne croit pas à l’au-delà, c’est-à-dire au jugement dernier.

« Dieu, ne va pas jeter sa creature enfer, l’homme qu’il a tant cheri, aime . »  la reincarnation est une realite, « on peut trouver vivant, quelqu’un qui est déjà mort dans d’autres villages. Ces morts, ne font que purger leur peine apres avoir commis des pechés sur terre. Ils font leur retour une fois que cette punition est terminee, sous d’autres formes ». a-t-il expliqué, notre interloculteur.

  « pour purifier l’ame, le Assampoule, ou le neuveu, est charge de verser du vin sur le corps du defunt ou de la defunte afin de demander les aïeules de veiller sur le mort. Et, cette intervention du neuveu, « permettre aux defunts(es) de revenir sur terre. On ne se  reincarne pas en arbres, ou en animal, mais en homme, et vers d’autres horizons » confie notre source.

  Contrairement au Bouhsime, l’animisme chez les awatt, est une pratique rituelle qui se fait quotidiennement dans les lieux de culte.

  Les awatt donnent une importance sans faille à leur culture. Le dialecte « le koitaye » qui est parle dans ce village, est un moyen pour ces derniers de se distinguer , ou se faire connaitre entre eux.

    La lutte, sport roi à Diembereng.

 

  Malgre la predomiance du football, considere comme sport roi au senegal, la lutte l’un des pans de la culture des awatt. C’est la lutte sans pratique qui y est pratiquee. C’est un moment fort pour ce peuple. Contrairement à la lutte avec frappe dont le vainqueur est recompensé à coup de millions, à Diembereng, ce sport est un moyen pour ces pratiquants , un moyen d’honorer sa famille , son village.

« un lutteur terrasse, est une honte pour toute la communaute. Le vaincu peut meme se suicider à cause de la honte qu’il a provoquee au sein de sa famille ou de son village apres sa chute » explique Mamadou Lamine Tamba, notable du village.

  La lutte à Diembereng, n’est pas violente. C’est une occasion pour raffermire des liens entre villageois, meme si l’esprit concurrentiel domine. De temps à autres, les villages de deplacent dans un autre pour des sceances de lutte. Durant trois, les jeunes lutteurs se rivalisent d’ardeur de leur talent en defendant l’image de leur contree.

   Par ailleurs, le respect des anciens, est bien une realite bien ancree dans la societe du peuple awatt.

« quelque soit ton rang social, ton niveau d’etude, ou le poste que tu occupes, la hierarchie est respectee. On ne peut pas reconnaitre les pauvres ou les nantis. Tout le monde respecte son proche quelque soit son rang ».

   La circoncision pratiquee, l’excision bannie.

  la circoncision, est une grande ecole, ou un passage oblige pour tout homme awatt . autremendit, c’est une porte d’entree vers le monde des hommes. C’est à partir de cette etape, qu’un homme peut prendre part aux instances de decisions.

  C’est aussi le sesame pour penetrer à l’interieur des leiux de culte animiste. C’est la sagesse qui est enseignee dans le bois sacre. Et, cela induit au diola awatt le respect de la personne, des lois locales. Et bien d’autres vertus y sont enseignées dont les femmes ne doivent pas connaitre.

  Cependant, l’excision est considere comme un tabou dans le village. Cette pratique selon les personnes du troisiéme interpellees, n’a jamais eu lieu dans ce village millenaire. Elle est interdite, le awatt ne la connait pas.

 « une vielle dame m’a traite de monstre quand je lui ai pose la question de savoir pourquoi l’excision n’est pas pratiquee à Diembereng ». indique Ousmane karfa Diatta, le conservateur du musee.

  La riziculture, seule activite des awatts.

  Pour vivre, le awatt ne compte sur la riziculture. La faim ou le manque de nourriture, le awatt ne le connait pas. Douze mois sur douze, l’aliment de base reste le riz. D’ailleurs, c’est qui explique l’appellation que porte le festival qui y est organise chaque annee et qui draine des milliers de personnes venues de tous les coins du monde entier. C’est le riz qui est servi à tout etranger qui debarque dans ce ville.

« la riziculture occupe une importance capitale dans la vie du peuple awatt. C’est l’aliment de base des populations . les gens ne connaissent pas d’autres que le riz. Du matin comme le soir, c’est l’aliment qui est servi ».selon Mr Diatta.

La riziculture, est un moyen de sauvegarder l’ecosysteme . les methodes d’irrigation permettent, permettent la sauvegarde de l’ecosysteme.

    L’animisme, premiere religion.

 

 L’animisme, est la premiere religion pratiquee à Diembereng, apres viennent le christianisme et l’islam ; nonobstant cette dominance de l’animisme, la laïcité est respectee par tout le monde. Chaque communauté est libre de pratiquee sa religion.

« El H. Oumar Tall est passe par là , et son puits continue de faire l’attraction de tout le monde, aussi bien des animistes, chretiens comme musulmans.  Ce dernier a beaucoup fait dans la propagation de la religion musulmae dans le kassa . Limoulaye Al Mahdi aussi a sejourné à Diembereng, ce qui tout le charme de ce village .

  Le vin de palme, une boisson tres prisee.

Le vin de palme, communement appele vin des pauvres, est beaucoup consomme par les population de Diembereng. hormis sa simple consommation, il est utilise dans toutes les ceremonies. Il est servi dans les baptemes, les temples, mariages et les fetiches. A Diembereng, c’est rare de voire les jeunes entrain de prendre du the , c’est le vin de palme qui est servi dans à travers les grands places en longueur de journee.

« les mamans servent du vin de palme à leurs petits enfants, c’est pour vous montrer, que ce liquide est bien ancre dans nos coutumes. La recolte du vin de palme, uniquement dans en casamance, et particulirement en basse casaamance ». de l’avis des personnes interrogees, il est à l’origine du renforcement de la capacite intellectuelle, c’est pourquoi, selon ces dernieres, il n’est pas rare de voir les grandes meres servir du vin à leurs petits enfants.

« les enfants qui vivent avec leurs grands parents, deviennent super intelligents », explique Mr Diatta.

 

  Le Ekonkon, une musique populaire et religieuse .

 Le ekonkon est une variete de musique tres celebre à Diembereng, pour ne dire que c’est la pricipale musique. Malgre sa popularite, cette danse renferme d’enormes mystere autour d’elle. Il y a une classe sociale habilitée à pratiquer cette danse. Dans la gent masucline, seul les personnes agees, sont autorisees à danser la musique ekonkon dans les ceremonies funeraires.

  Par contre, au niveau de la gent feminine, lors des ceremonies religieuses, seules femmes mariees pratiquent cette danse.

« une femme non initiee, ou sans enfants, ne peut en aucun cas particper à cette danse. Il faut etre une femme mariee et avoir des enfants pour participer,des conditions pour assister à la danse ekonkon » souligne une jeune fille repondant du nom de Martine Diatta.

  Cependant, la danse ekonkon est tres rependue dans cette partie du kassa. Dans les ceremonies festives, ou le depart des lutteurs vers l’arene, ou devant le roi, c’est la seule musique dansee par tout le village

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diembereng,  ou la contree de la civilisation des peuples AWatt.

 

 Situé à l’extreme sud du departement d’oussouyer, dans la region de ziguinchor, ce mythique, renferme beaucoup de mystere sur le plan de la civilisation. Essentiellement compose de diola , ou le peuple Awatt, il conserve toujours malgre l’agression sans de la civilisation europeenne, les pratiques anciennes. Les fetiches, la danse traditionnelle, la riziculture sont jusqu’à present bien ancres dans cette societe.

 

 Diembereng, ce village bien chante par pas mal d’artistes, peint par plusieurs artistes plasticiens, continue d’attirer beaucoup de curiosité. De par sa nature verdoyante, ses colines, et ses nombreux fetiches mais aussi de par sa culture qui donne , c’est le charme qui attire le plus de monde à visiter cette contree du departement d’oussouye.

  Cette contree, essentiellement composee de peuple d’Awatt, est par ailleurs visitee par plusieurs saints du senegal, à savoir le Saint Homme Seydina Limamou Laye, El Hadji Oumar Tall, ce dernier qui a meme laisse ses traces, avec le puit qu’il cresse , dont il y faisait ses ablutions durant son sejour. Aujourd’hui, ce puits est devenu le point d’attraction aussi bien des chretiens, musulmans comme animistes.

 De l’avis de certains riverains, il renferme de nombreux secret . et quiconque, prend un bain avec l’eau de ce mysterieux puits, voit ses prieres exhaussées par le tout puissant.

  C’est pourquoi, le festival des rizieres qui y organise chaque annee, est un moment fort pour des milliers de personnes , venues de tous les coins du monde à rallier ce village.

« venir dans ce village, qui n’est pas un village ordinaire, c’est un territoire ouvert à toute initiative de culture et d’art, tout cela revet pour moi une triple signification. C’est un moment d’echanges artistiques entre les visiteurs. Mais aussi, la revalorisation de la culture du peuple Awatt, plus precisement du peuple Diola de toute la region naturelle de casamance ». explique le president de l’association de Kamanu, Jean Sibundu Diatta, l’initiateur dudit festival qui reunit chaque annee des milliers de visiteurs.

   Le mot Diembereng, selon le conservateur du musee du village vient du mot peulh Ehembereng, qui signifie « une hute » un lieu pour se reposer. A partir, ce revelation, le village de Diembereng, ces premiers habitants furent les peulhs de Guinee Konacry, ressortissant du village de Mali yembereng.

  Pour d’autres personnes interpellees sur la question , soulignent que c’est une mal deformation. Selon elles, les colonisateurs avaient du mal à prononcer ce mot, et par consequent, le mot diembereng est l’appelation du village. Mais, dans le peuple d’Awatt, le vrai nom de diembereng est « Diouwatt » en langue Kouwatay, le dialecte qui est parle par les diola de cette contree du Kassa.

 Le peuple Awatt, ce n’est pas seulement à Diembereng qu’on les trouve. Il est un peu partout dans la communaute rurale.

« bouyouye, etama boudial, boucottou diola, gnikine sont tous de la grande famille du peuple awatt. Ils partagent le meme dialecte, la même civilisation, pour ne pas dire de culture ». explique Ousmane karfa Diatta, le conservateur du musse de Diembereng.

   Ce  chef lieu de communauté rurale qui polarise vingt un village, possede aussi une administration locale. Où, les sages du bois veillent à la securité du village. Les differends sont resolus par ces derniers. A diembreng, aucun fils du village n’a le droit de porter plainte contre son frere. La police locale, est là pour veiller à tous les conflits, et prone le dialogue et le pardon entre les villageois.

  Le village est organise par une structure de veille qui permet que la sagesse et le respect soit prone par tout le monde. Tous les droit humains sont respectes. Les adultes donnent le maximum de respect aux vieux. Et que la hierarchie soit respectee par tout le monde. Le choix des sages ne se fait pas hasardeusement. C’est soit pas l’heritage. En effet, les instances de decision, les sages pronent une concertation , mais des decisions personnelles.

« le comite veille à l’education des jeunes pour la sauvegarde du patrimoine culturel .l’ecole française agresse notre civilisation, surtout celle des jeunes. C’est pourquoi, nous les sages du villages veillent au respect de la civilisation du village de Diembereng. Ce qui fait, un habitant de ce village, nonobstant sa position et niveau d’etude, respecte les regles etablies par l’administration locale. C’est pourquoi, ici, on ne peut pas reconnaitre un intellectuel ou un analphabètes. Tout le monde est assujetti aux lois sociales etablies par cette administration du village » renseigne le gardien du temple du peuple Awatt.

   L’origine du peuple Awatt, suscite pas mal de questionnement. Ce jeune, gardien du temple, dans son argumentaire a du mal à repondre à notre question sur la provenance qui de ce peuple. Cependant, il a fait un parallelisme entre la culture zoulou de l’Afrique du sud, et le peuple qui ont presque le meme mode de vie.

 « Dans mes recherche anthropologique, j’ai decouvert beaucoup de similitude entre nos deux peuple, à savoir celui des zoulou et les diola awatt de diembereng ».

  Par ailleurs, pour d’autres, meme s’ils meconnaissent l’origine de ce peuple, expliquient que Diembereng, est essentiellement compose de Diolas venus de trois entites d’ethniques du departement d’oussouye, à savoir le village d’Essaout, d’oukout, et celui de Samatite.

« ce sont des contrees qui ont les memes realites », relate Mr Diatta.  Qui entend se rendre en Afrique du sud, pour ses recherches afin d’enlever ce mystere sur l’origine du peuple Awatt.

  « il y a une ressemblance terrible entre les zoulous et les diola de Diembereng. Non seulement sur l’animisme, la religion traditionnelle,  culturel, mais aussi la manière de penser » conclue notre interlocuteur.

   La reincarnation de l’ame et l’animisme bien ancre à Diembereng.

  Diembereng, est village dont la quasi totalite de ses habitants sont animistes, meme si , aujourd’hui on note l’arrivee des religions revelees pratiquées par peu de personnes. De l’avis d’ousmane Karfa Diatta, la reincarnation de l’ame est bien reelle dans cette societe.

« la reincarnation est partie du temple  du culte animiste. Ce n’est pas tout le monde qui est habilite à entrer dans ce lieu de culte. Seul le « Assempoul » qui est neuveu en diola, a le droit d’entrer dans ce lieu de culte.c’est à ce dernier toute decision que doit etre prise dans ce temple. Dans ce lieu de culte que les ames se retrouvent. L’ame du diola sera pechee dans les nuages tenebres ».

 Selon, Mr Diatta, la mythologie Awatt, le diola ne croit pas à l’au-delà, c’est-à-dire au jugement dernier.

« Dieu, ne va pas jeter sa creature enfer, l’homme qu’il a tant cheri, aime . »  la reincarnation est une realite, « on peut trouver vivant, quelqu’un qui est déjà mort dans d’autres villages. Ces morts, ne font que purger leur peine apres avoir commis des pechés sur terre. Ils font leur retour une fois que cette punition est terminee, sous d’autres formes ». a-t-il expliqué, notre interloculteur.

  « pour purifier l’ame, le Assampoule, ou le neuveu, est charge de verser du vin sur le corps du defunt ou de la defunte afin de demander les aïeules de veiller sur le mort. Et, cette intervention du neuveu, « permettre aux defunts(es) de revenir sur terre. On ne se  reincarne pas en arbres, ou en animal, mais en homme, et vers d’autres horizons » confie notre source.

  Contrairement au Bouhsime, l’animisme chez les awatt, est une pratique rituelle qui se fait quotidiennement dans les lieux de culte.

  Les awatt donnent une importance sans faille à leur culture. Le dialecte « le koitaye » qui est parle dans ce village, est un moyen pour ces derniers de se distinguer , ou se faire connaitre entre eux.

    La lutte, sport roi à Diembereng.

 

  Malgre la predomiance du football, considere comme sport roi au senegal, la lutte l’un des pans de la culture des awatt. C’est la lutte sans pratique qui y est pratiquee. C’est un moment fort pour ce peuple. Contrairement à la lutte avec frappe dont le vainqueur est recompensé à coup de millions, à Diembereng, ce sport est un moyen pour ces pratiquants , un moyen d’honorer sa famille , son village.

« un lutteur terrasse, est une honte pour toute la communaute. Le vaincu peut meme se suicider à cause de la honte qu’il a provoquee au sein de sa famille ou de son village apres sa chute » explique Mamadou Lamine Tamba, notable du village.

  La lutte à Diembereng, n’est pas violente. C’est une occasion pour raffermire des liens entre villageois, meme si l’esprit concurrentiel domine. De temps à autres, les villages de deplacent dans un autre pour des sceances de lutte. Durant trois, les jeunes lutteurs se rivalisent d’ardeur de leur talent en defendant l’image de leur contree.

   Par ailleurs, le respect des anciens, est bien une realite bien ancree dans la societe du peuple awatt.

« quelque soit ton rang social, ton niveau d’etude, ou le poste que tu occupes, la hierarchie est respectee. On ne peut pas reconnaitre les pauvres ou les nantis. Tout le monde respecte son proche quelque soit son rang ».

   La circoncision pratiquee, l’excision bannie.

  la circoncision, est une grande ecole, ou un passage oblige pour tout homme awatt . autremendit, c’est une porte d’entree vers le monde des hommes. C’est à partir de cette etape, qu’un homme peut prendre part aux instances de decisions.

  C’est aussi le sesame pour penetrer à l’interieur des leiux de culte animiste. C’est la sagesse qui est enseignee dans le bois sacre. Et, cela induit au diola awatt le respect de la personne, des lois locales. Et bien d’autres vertus y sont enseignées dont les femmes ne doivent pas connaitre.

  Cependant, l’excision est considere comme un tabou dans le village. Cette pratique selon les personnes du troisiéme interpellees, n’a jamais eu lieu dans ce village millenaire. Elle est interdite, le awatt ne la connait pas.

 « une vielle dame m’a traite de monstre quand je lui ai pose la question de savoir pourquoi l’excision n’est pas pratiquee à Diembereng ». indique Ousmane karfa Diatta, le conservateur du musee.

  La riziculture, seule activite des awatts.

  Pour vivre, le awatt ne compte sur la riziculture. La faim ou le manque de nourriture, le awatt ne le connait pas. Douze mois sur douze, l’aliment de base reste le riz. D’ailleurs, c’est qui explique l’appellation que porte le festival qui y est organise chaque annee et qui draine des milliers de personnes venues de tous les coins du monde entier. C’est le riz qui est servi à tout etranger qui debarque dans ce ville.

« la riziculture occupe une importance capitale dans la vie du peuple awatt. C’est l’aliment de base des populations . les gens ne connaissent pas d’autres que le riz. Du matin comme le soir, c’est l’aliment qui est servi ».selon Mr Diatta.

La riziculture, est un moyen de sauvegarder l’ecosysteme . les methodes d’irrigation permettent, permettent la sauvegarde de l’ecosysteme.

    L’animisme, premiere religion.

 

 L’animisme, est la premiere religion pratiquee à Diembereng, apres viennent le christianisme et l’islam ; nonobstant cette dominance de l’animisme, la laïcité est respectee par tout le monde. Chaque communauté est libre de pratiquee sa religion.

« El H. Oumar Tall est passe par là , et son puits continue de faire l’attraction de tout le monde, aussi bien des animistes, chretiens comme musulmans.  Ce dernier a beaucoup fait dans la propagation de la religion musulmae dans le kassa . Limoulaye Al Mahdi aussi a sejourné à Diembereng, ce qui tout le charme de ce village .

  Le vin de palme, une boisson tres prisee.

Le vin de palme, communement appele vin des pauvres, est beaucoup consomme par les population de Diembereng. hormis sa simple consommation, il est utilise dans toutes les ceremonies. Il est servi dans les baptemes, les temples, mariages et les fetiches. A Diembereng, c’est rare de voire les jeunes entrain de prendre du the , c’est le vin de palme qui est servi dans à travers les grands places en longueur de journee.

« les mamans servent du vin de palme à leurs petits enfants, c’est pour vous montrer, que ce liquide est bien ancre dans nos coutumes. La recolte du vin de palme, uniquement dans en casamance, et particulirement en basse casaamance ». de l’avis des personnes interrogees, il est à l’origine du renforcement de la capacite intellectuelle, c’est pourquoi, selon ces dernieres, il n’est pas rare de voir les grandes meres servir du vin à leurs petits enfants.

« les enfants qui vivent avec leurs grands parents, deviennent super intelligents », explique Mr Diatta.

 

  Le Ekonkon, une musique populaire et religieuse .

 Le ekonkon est une variete de musique tres celebre à Diembereng, pour ne dire que c’est la pricipale musique. Malgre sa popularite, cette danse renferme d’enormes mystere autour d’elle. Il y a une classe sociale habilitée à pratiquer cette danse. Dans la gent masucline, seul les personnes agees, sont autorisees à danser la musique ekonkon dans les ceremonies funeraires.

  Par contre, au niveau de la gent feminine, lors des ceremonies religieuses, seules femmes mariees pratiquent cette danse.

« une femme non initiee, ou sans enfants, ne peut en aucun cas particper à cette danse. Il faut etre une femme mariee et avoir des enfants pour participer,des conditions pour assister à la danse ekonkon » souligne une jeune fille repondant du nom de Martine Diatta.

  Cependant, la danse ekonkon est tres rependue dans cette partie du kassa. Dans les ceremonies festives, ou le depart des lutteurs vers l’arene, ou devant le roi, c’est la seule musique dansee par tout le village.

 

 

 

 

 

 

 

 

Balantacounda a faim, assis sur un tas de ble.

 

 Situee à l’extreme sud de la region de sedhiou, dans le departement de Goudomp, la localite de Balantacounda qui polarise plus d’une cinquantaine  de villages souffre de plusieurs maux qui effreinent son envol economique.

 

 Comme la casamance était le grenier du senegal, le balantacounda l’était pour la casamance. Mais, aujourd’hui, elle supporte difficilement ce titre. La localite, qui semble laisse à elle, meme ne beneficie aucune infrastrucutre surtout routiere pour l’evacuation de sa production.

  Les friuts pourrissent au grand dam des planteur et agriculteurs qui n’ont que leurs yeux pour pleurer.

« c’est l’une des plus grandes difficultes que nous rencontrons. Les pistes sont impraticables. Les routes on den parle pas. Elles sont devenues quasi impratiquables. Ce qui est un casse tete pour nous qui transportons nos recoltes vers les grands marches du senegal et de la sous region », explique Alpha Sadio. Ce planteur d’etnie balante de poursuivre que seul cette contree de goudomp peut resoudre le probleme de l’autosuffisance alimentaire si le gouvernement du senegal mettait un coup de main pour aider les paysans , agriculteurs  et planteurs.

   D’Adeane, Mangacounda, Thiare, Samine , Yarang, tous ces villages ont le meme mal, l’etat chaotique de la nationale 6 qui relie cette partie du senegal au reste du pays. La principale activite de ses population, qui reste dominee par l’arboriculture et la culture fruitiere, souffre d’enormes difficultes.  A cette situation, se greffent l’acces au credit, le manque de materiels, la situation precaire dans laquelle vivent quotidiennement ces personnes.

« nous sommes les souffres douleurs de tous les maux dont vous pouvez imagin er. Tout ce qu’il y a comme friuts, on les trouve ici. Les gens ont seme , mais, en realite, ils ne vivent pas de leur travcail. Les fruits pourrissent à cause de l’etat mauvais de la route. Les chauffeurs de camion refusent de penetrer à l’interieur. A defaut, ils fixent la barre du cout du transport. Etant pour la plus part des démunis, on est oblige de voir nos recoltes se detruire », souligne, Bourama Mane de Djibanar.

    Le Millenuim Challenge Account dans tout cela.

La reconstruction de la Nationale 6 est prevue dans le financement que les americains ont octroye au senegal , il y a de cela quelques annees. Le MCA, a prevu le bitumage de cette route , le cordon ombical de la region natuelle naturelle de casamance. Mais, depuis, cet axe tarde à enregistrer le premier coup de pioche. Et pourtant, l’annonce de cette nouvelle a suscite d’enormes bouffet d’oxygene, pour ne dire de soulagements que niveau des populations riveraines. Cet espoir  de ces populations, fond comme de la neige sous le soleil.  Car, nombre de senegalais comprennent pas, le retard accuse dans le demarrage des travaux. Et pourtant, de sources sures, les etudes de faisabilite, sont presque bouclees.

    « on attend toujours le demarre pour croire. La rehabilitation de cet axe, est synonyme d’envol economique de notre localite », selon Ibrahima Diatta, notable de Thiare. Cet ancien, qui a vu la premiere construction de la RN6, a fait savoir, que l’etat de cette route, a beaucoup appauvrit les habitants de balantacounda.

«  jadis, l’argent coulait à flot. Il y avait des activites. Et les vehicules de transport pour rallier la Guinee Conackry, empruntaient cette voie. Mais, maintenant, deux ou trois vehicules passent par cet axe », se rappelle t il

  Le MCA, hormis la reconstruction de la RN6, communement appele, l’axe balantacounda, a prevu le relancement de l’agriculture, avec des terres irriguees. Mais aussi de l’elevage, qui tend à mourir à cause du manque d’infrastrucutres, permettant aux populations de vivre de cette  activite.

 Aujourd’hui, cet espoir du millenuim challenge account qui suscite tant d’espoir,au sein de la population, commence à etre de chimeres. Son retard, suscite de questionnements face à la concretisation du projet, qui sa realisation est synonyme pour la casamance, et le senegal tout entier.

 

   Le transport en sursit sur l’axe Balantacounda.

 

  La route de Balancounda est le cordon ombilical de la region de sedhiou. Elle lie ziguinchor à la region de Tambacounda en passant par Kolda.  Elle est par ailleurs, le poumon economique de cette contree, qui fournit toute la casamance en fruits et legumes. Mais aujourd’hui, avec son etat chaotique tres avance, l’axe du sud ne repond plus aux normes de transport. Jadis, tres frequente par toutes sortes de vehicules, aujourd’hui, deux à trois vehicules assurent le service minimum.

« il faut dix heures pour rallier Tanaff/ ziguinchor, où, en temps normal, trois deux ou trois heures suffisaient », explique un passager en partance pour tanaff. Son ami de rajouter « la route n’est pas du tout pratiquable. Elle est parsemee de nids de poule. Et, elle cause d’enormes difficultes pour les chauffeurs qui frequentent cet axe ».

 

 De ce fait, les populations sont obligees de faire le grand tour en passant par sedhiou pour rejoindre les autres contrees des deux regions, à savoir kolda et sedhiou, mais aussi celles du pays estime Alpha sonko.

 

 Les chauffeurs, quant à eux, ne pensent meme pas d’emprunter cet axe de peur de voir outil de travail tomber en panne en plein voyage.

« je roulais entre Tanaff/ ziguinchor. Mais maintenant, je ne le fais plus. Car, on travaille à perte. Et, les patrons ne nous comprennent. Si vous tombez en panne, le patron y degage toutes ses responsabilites. C’est pourquoi, nous

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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