Balantacounda a faim assis sur un tas de blé

9 octobre 2012

Balantacounda a faim assis sur un tas de blé

 

Balantacounda a faim, assis sur un tas de ble.

 

 Situee à l’extreme sud de la region de sedhiou, dans le departement de Goudomp, la localite de Balantacounda qui polarise plus d’une cinquantaine  de villages souffre de plusieurs maux qui effreinent son envol economique.

 

 Comme la casamance était le grenier du senegal, le balantacounda l’était pour la casamance. Mais, aujourd’hui, elle supporte difficilement ce titre. La localite, qui semble laisse à elle, meme ne beneficie aucune infrastrucutre surtout routiere pour l’evacuation de sa production.

  Les friuts pourrissent au grand dam des planteur et agriculteurs qui n’ont que leurs yeux pour pleurer.

« c’est l’une des plus grandes difficultes que nous rencontrons. Les pistes sont impraticables. Les routes on den parle pas. Elles sont devenues quasi impratiquables. Ce qui est un casse tete pour nous qui transportons nos recoltes vers les grands marches du senegal et de la sous region », explique Alpha Sadio. Ce planteur d’etnie balante de poursuivre que seul cette contree de goudomp peut resoudre le probleme de l’autosuffisance alimentaire si le gouvernement du senegal mettait un coup de main pour aider les paysans , agriculteurs  et planteurs.

   D’Adeane, Mangacounda, Thiare, Samine , Yarang, tous ces villages ont le meme mal, l’etat chaotique de la nationale 6 qui relie cette partie du senegal au reste du pays. La principale activite de ses population, qui reste dominee par l’arboriculture et la culture fruitiere, souffre d’enormes difficultes.  A cette situation, se greffent l’acces au credit, le manque de materiels, la situation precaire dans laquelle vivent quotidiennement ces personnes.

« nous sommes les souffres douleurs de tous les maux dont vous pouvez imagin er. Tout ce qu’il y a comme friuts, on les trouve ici. Les gens ont seme , mais, en realite, ils ne vivent pas de leur travcail. Les fruits pourrissent à cause de l’etat mauvais de la route. Les chauffeurs de camion refusent de penetrer à l’interieur. A defaut, ils fixent la barre du cout du transport. Etant pour la plus part des démunis, on est oblige de voir nos recoltes se detruire », souligne, Bourama Mane de Djibanar.

    Le Millenuim Challenge Account dans tout cela.

La reconstruction de la Nationale 6 est prevue dans le financement que les americains ont octroye au senegal , il y a de cela quelques annees. Le MCA, a prevu le bitumage de cette route , le cordon ombical de la region natuelle naturelle de casamance. Mais, depuis, cet axe tarde à enregistrer le premier coup de pioche. Et pourtant, l’annonce de cette nouvelle a suscite d’enormes bouffet d’oxygene, pour ne dire de soulagements que niveau des populations riveraines. Cet espoir  de ces populations, fond comme de la neige sous le soleil.  Car, nombre de senegalais comprennent pas, le retard accuse dans le demarrage des travaux. Et pourtant, de sources sures, les etudes de faisabilite, sont presque bouclees.

    « on attend toujours le demarre pour croire. La rehabilitation de cet axe, est synonyme d’envol economique de notre localite », selon Ibrahima Diatta, notable de Thiare. Cet ancien, qui a vu la premiere construction de la RN6, a fait savoir, que l’etat de cette route, a beaucoup appauvrit les habitants de balantacounda.

«  jadis, l’argent coulait à flot. Il y avait des activites. Et les vehicules de transport pour rallier la Guinee Conackry, empruntaient cette voie. Mais, maintenant, deux ou trois vehicules passent par cet axe », se rappelle t il

  Le MCA, hormis la reconstruction de la RN6, communement appele, l’axe balantacounda, a prevu le relancement de l’agriculture, avec des terres irriguees. Mais aussi de l’elevage, qui tend à mourir à cause du manque d’infrastrucutres, permettant aux populations de vivre de cette  activite.

 Aujourd’hui, cet espoir du millenuim challenge account qui suscite tant d’espoir,au sein de la population, commence à etre de chimeres. Son retard, suscite de questionnements face à la concretisation du projet, qui sa realisation est synonyme pour la casamance, et le senegal tout entier.

 

   Le transport en sursit sur l’axe Balantacounda.

 

  La route de Balancounda est le cordon ombilical de la region de sedhiou. Elle lie ziguinchor à la region de Tambacounda en passant par Kolda.  Elle est par ailleurs, le poumon economique de cette contree, qui fournit toute la casamance en fruits et legumes. Mais aujourd’hui, avec son etat chaotique tres avance, l’axe du sud ne repond plus aux normes de transport. Jadis, tres frequente par toutes sortes de vehicules, aujourd’hui, deux à trois vehicules assurent le service minimum.

« il faut dix heures pour rallier Tanaff/ ziguinchor, où, en temps normal, trois deux ou trois heures suffisaient », explique un passager en partance pour tanaff. Son ami de rajouter « la route n’est pas du tout pratiquable. Elle est parsemee de nids de poule. Et, elle cause d’enormes difficultes pour les chauffeurs qui frequentent cet axe ».

 

 De ce fait, les populations sont obligees de faire le grand tour en passant par sedhiou pour rejoindre les autres contrees des deux regions, à savoir kolda et sedhiou, mais aussi celles du pays estime Alpha sonko.

 

 Les chauffeurs, quant à eux, ne pensent meme pas d’emprunter cet axe de peur de voir outil de travail tomber en panne en plein voyage.

« je roulais entre Tanaff/ ziguinchor. Mais maintenant, je ne le fais plus. Car, on travaille à perte. Et, les patrons ne nous comprennent. Si vous tombez en panne, le patron y degage toutes ses responsabilites. C’est pourquoi, nous

 

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